retour

INTERVIEW

Angra
le 11 octobre 2006
à Paris

Rencontre avec Eduardo Falaschi (chanteur du groupe brésilien Angra)

Avant que je ne mette en marche mon enregistreur, Edu se met au piano du bar de l'hôtel, et joue un début de morceau bien sympathique…
Eduardo Falaschi : C'est bon, tu es prêt ?

nrvmag.com
Nath-Urlich : Oui, c'est bon, Qu'est-ce que tu jouais, Edu ? Une composition à toi ?
Eduardo Falaschi : Oui, de mon album solo que j'ai enregistré.


nrvmag.com Nath-Urlich : Ah ? Toi aussi, tu as enregistré un album solo ?
Eduardo Falaschi : Oui, je l'ai enregistré à la fin de l'année 2005. Il est déjà sorti en juin dernier au Brésil ainsi qu'au Japon. Il devrait sortir ici en février 2007.

nrvmag.com Nath-Urlich : Et avec quels musiciens a-t-il été conçu, s'il te plaît ?
Eduardo Falaschi : Avec quelques amis à moi. Emppu (Erno Vuorinen) de Nightwish, le guitariste. Le bassiste est Lauri Porra de Stratovarius. Le batteur est Casey Grillo de Kamelot. J'ai aussi quelques invités comme le guitariste Mike Stone (Queensryche). Il a posé quelques soli. Un album très beau, en fait.

nrvmag.com Nath-Urlich : Joues-tu de la guitare sur ce disque ?
Eduardo Falaschi : Oui, sur mon album solo, je chante comme d'habitude, je joue de la guitare acoustique. J'ai tout composé moi-même, sur ce disque. Toutes les paroles, toutes les chansons, toutes les instrumentations, tous les arrangements avec orchestre, les parties au piano. Je joue du piano aussi sur mon album. Les guitares électriques sont enregistrées par Emppu et celles qui sont acoustiques l'ont été par moi-même. Ce sont juste quelques petites choses sur une six cordes…
nrvmag.com Nath-Urlich : Peux-tu, Edu, s'il te plaît, faire le résumé des quinze ans de carrière d'Angra ?
Eduardo Falaschi : Sans souci. Je pense que ce qui résume le mieux la carrière de mon groupe est le courage, le changement aussi. Quand tu écoutes le premier album d'Angra, il est vraiment différent du second ou du troisième. Pour moi, il faut avoir du courage pour avoir procédé ainsi. Nous savons parfois que nous prenons de gros risques en changeant constamment, car certains fans préfèrent entendre le même genre de musique que celle produite sur l'album d'avant. Mais ce genre de fans ne comprennent pas que nous sommes un groupe différent de certains, nous changeons continuellement, pas tout à fait comme The Beatles... The Beatles est un groupe que j'apprécie beaucoup. Ils n'ont eu que six ans de carrière, seulement six années, mais leur premier disque est complètement différent de leur dernier. Le groupe a changé, a grandi, a mûri, s'est développé. Je crois que nous abordons les choses de la même manière qu'eux. Oui, nous aimons nous réinventer tout le temps et nous aimons apprendre beaucoup de choses. Comme avec les albums solo que font certains musiciens d'Angra, c'est important même si ça ne fait pas partie intégrante de la carrière du groupe, cela nous enrichit de différentes façons, comme de travailler avec des musiciens différents, et ainsi d'avoir des idées nouvelles et originales. Nous pouvons ainsi apporter ces bagages acquis pour Angra afin de concevoir un nouvel album. C'est très important pour les musiciens, je peux analyser ces 15 années d'Angra comme un combat constant contenant beaucoup de matière à l'intérieur de celui-ci. C'est devenu une victoire durable, une carrière pleine de succès pendant ces 15 ans même si le genre musical que nous jouons n'est pas populaire, si tu le compares à la musique de Britney Spears qui, elle, chante des chansons plus faciles, contrairement à la notre qui est du Metal, mais nous avons beaucoup de fans en Europe, en Amérique du Sud, au Japon, en Inde, c'est une énorme joie pour nous.
nrvmag.com Nath-Urlich : D'accord. ''Temple Of Shadows'' est votre dernier album commercialisé et je connais des fans qui ont été désorientés par ce disque car il était trop…
Eduardo Falaschi : Compliqué ?

nrvmag.com Nath-Urlich : Oui, trop complexe. Aussi que penses-tu de ces points de vue ? Je te dis ça bien que ce ne soit pas mon avis. J'aime beaucoup cet album.
Eduardo Falaschi : Ah ? (Sourire) J'apprécie beaucoup cet album aussi. ''Temple of shadows'' est un album poétique, un ''Soap Opéra'' (NDLR : terme désignant un feuilleton télévisé à l'eau de rose), comme une espèce de film. Si tu fais attention à la première chanson, il y a dedans la trame narrative du concept album où sont utilisés divers temps. L'histoire peut se résumer à une romance. Je comprends que l'histoire n'est pas très aisée à comprendre surtout pour un album de Metal avec des chansons Heavy. Par exemple, si tu mets ''Temple Of Shadows'' dans ton Ipod (NDLR : baladeur mp3), c'est un disque à écouter de nombreuses fois, tout comme il faut lire les paroles à de nombreuses reprises, bien écouter les mélodies de la façon dont elles sont amenées, car les éléments, les instruments, les textes, tout est lié. Aussi, ce n'est pas un album si simple à appréhender que cela, il faut se démener un peu pour le comprendre, tu vois ? L'histoire n'est pas si facile que ça à suivre.

nrvmag.com Nath-Urlich : Oui, je comprends, Edu.
Eduardo Falaschi : Car certaines personnes m'ont dit que c'était trop compliqué comme concept. Disons que c'est très profond comme album. Il faudrait...

nrvmag.com Nath-Urlich : Beaucoup de temps ?
Eduardo Falaschi : Oui, exactement, beaucoup de temps pour comprendre ce disque.
nrvmag.com Nath-Urlich : Je n'ai pas lu les paroles de ''Aurora Consurgens'', le nouvel album d'Angra, mais en écoutant l'album, il semble y avoir plus de parties sombres, de tristesse à l'intérieur des paroles qu'auparavant.
Eduardo Falaschi : En effet, mais je ne pense pas pour autant que cet album est pessimiste. Ce disque parle de la réalité du monde d'aujourd'hui. Des paroles réalistes et non pas des textes qui parlent de choses fantastiques telles des dragons, ou de trucs de ce genre. Les textes parlent de l'être humain, de corrélation entre les personnes. Cet album est assez direct et parle de la psychologie de l'humain en tant que tel. Le titre du disque ''Aurora Consurgens'' est celui d'un livre, un livre secret qui a été censuré par Église Catholique. Ce livre a été écrit il y a fort longtemps par Saint Thomas D'Aquin. L'église Catholique n'a pas été d'accord pour publier ces écrits car ce livre est très étrange. Il parle de choses curieuses pour l'époque comme de désordres mentaux. L'église a pensé qu'il était inconcevable de faire paraître un livre par une personne travaillant pour eux, et qui parle de folie et d'aliénation. Mais les scientifiques de l'époque ont dit que Saint Thomas D'Aquin était dans le vrai, tout comme les alchimistes aussi. C'est pourquoi un vieil alchimiste a utilisé ce livre pour décrire certaines réactions de l'être humain sur les tendances suicidaires ou les dépressions, la tristesse, la folie ainsi que des comportements comme cela. Les textes de ce livre vont à l'encontre de certains dogmes de l'église. Même si le thème du livre est utilisé, ce n'est pas un concept album même si ça en est proche. Nous en avons utilisé plusieurs passages du livre pour en écrire les textes. Évidemment, depuis le commencement du monde, il y a eu de nombreuses personnes de folles mais de nos jours les gens deviennent de plus en plus en plus étranges. La situation dans laquelle nous vivons à l'heure actuelle est dérangeante : nous avons de plus en plus accès à ce qui se passe sur Terre avec Internet et les médias, mais il y a de plus en plus de gens dépressifs avec leur travail, à cause de l'argent, de notre place hiérarchique dans la société, cela devient de pire en pire. Par exemple, quand tu vas au Japon, tu te rends compte qu'il y a toutes sortes de divertissement, et plusieurs informations agrémentées de lumières qui brillent dans les rues des villes. Il y a ces citadins qui crient, qui chantent, qui vendent des choses dans les rues. C'est fou ! Aux USA, c'est pareil qu'au Japon. Alors que lorsque tu vas en Amérique du Sud, c'est la pauvreté qui prédomine. Le gros problème de la misère... Quand tu vas en Europe, il y a le problème des territoires, des conflits entre les religions. Il est arrivé plusieurs choses, il y a peu de temps, au Canada : comme ce gars qui a tué plusieurs personnes dans une école. Il s'est passé la même chose aux États Unis. Il y a des choses bizarres qui arrivent un peu partout. Les individus deviennent de plus en plus agressifs, et de moins en moins tolérants. Tout ce dont nous aurions besoin c'est de discuter car c'est une chose importante. C'est le point positif de l'album car les paroles s'articulent autour d'une sortie pour avoir moins de désordres mentaux car il faut expliquer pour quelle raison nous devenons fous, étranges ou même sarcastiques, voir même presque des tueurs. C'est peut-être un problème qui commence avec les problèmes entre les parents et les enfants, vers le commencement de la vie, à l'âge de l'adolescence. Nous avons besoin de comprendre cela, mais nous n'apportons pas une solution mais essayons de construire un monde meilleur pour le futur, tu vois ? Les gens ne font plus attention aux choses pour eux sans importance qui les entourent. Il faut prendre soin des grandes choses ainsi que des petites. Le monde s'intéresse aux grandes entreprises, à l'argent important. Les gens ne font pas attention au monde en son entier, mais à la plupart des aboutissements achevés. Je veux être riche ou ceci ou cela mais plusieurs choses arrivent dans la vie auxquelles on oublie souvent de prêter attention, ou rien que de les regarder : la naissance des fleurs, les rues qui nous entourent, le chant des oiseaux, la plupart des gens ne font plus attention au monde qui les entourent. Il est pourtant bon de se préoccuper du soleil, du fait qu'il réchauffe notre peau, de la chaleur qui réchauffe notre planète, mais la majorité se moque de tout cela. Avant, on laissait la bonne musique s'installer dans son esprit, on pensait à plus de choses, aux gens qui étaient morts, et qui nous manquaient mais désormais plusieurs personnes meurent mais cela parait moins choquant que par le passé. Au Brésil, beaucoup d'enfants décèdent et personne n'y fait réellement attention. Il y a de plus en plus d'enfants dans les rues qui demandent de l'argent, mais les gens en voiture ferment leurs vitres et ne s'y intéressent pas. Si ce phénomène s'était produit, il y a cent ans, les gens seraient choqués, "Du monde quêtant ainsi dans la rue !! Aidons les..." Désormais nous n'avons plus de temps pour essayer de comprendre le pourquoi de ces événements. Le problème n'est pas seulement l'argent qui est demandé mais la tristesse qui est en eux, la démotivation qui les a emporté afin de ne pas avoir de travail car il y a différentes raisons pour être pauvre. Ne pas avoir de job, c'est aussi ne pas avoir de quoi manger. Le problème vient parfois de la famille : ton père meurt, et tu es si maussade que tu pars dans la rue et tu goûtes à la drogue. Il te faut de l'argent afin d'en consommer... Ce n'est que rarement ce à quoi les gens pensent. Enfin, cet album parle de ça aussi.

nrvmag.com Nath-Urlich : Comment avez vous composé ''Aurora consurgens'' ?
Eduardo Falaschi : Nous avons d'abord composé les parties instrumentales.

nrvmag.com Nath-Urlich :
Toi aussi ?
Eduardo Falaschi : Oui, j'ai toujours composé la musique dans Angra depuis que je suis dans le groupe. J'ai écrit trois chansons pour ''Aurora Consurgens'', j'ai écrit trois chansons aussi pour ''Temple Of Shadows''. En général, je compose toujours beaucoup mais il n'y a que quelques titres où mes idées sont réellement exposées sur les parties instrumentales des chansons. Désormais, nous composons plus tous ensembles. Par exemple, Phelipe, le bassiste compose pour la première fois sur cet album. Il a aussi écrit des textes tout comme moi aussi, bien sûr. Aussi, chacun des musiciens a essayé de donner des idées pour ''Aurora Consurgens'', ainsi ce ne sont pas des sujets individuels mais collectifs. Chacun a eu son mot à dire, ses idées à amener. La composition a été très amicale, très cool.

nrvmag.com Nath-Urlich : Vous n'avez aucun invité sur ce disque ?
Eduardo Falaschi : Oui, nous avons eu des musiciens percussionnistes et deux choristes qui ont chanté un tout petit peu sur l'album. Le reste, c'est juste nous cinq qui avons travaillé. C'est une façon ainsi de fêter nos quinze ans, un album avec nous cinq.

nrvmag.com Nath-Urlich : Comment allez vous célébrer cet anniversaire ?
Eduardo Falaschi : Déjà, avec cet album !! (sourires) Puis faire une tournée, une très importante tournée de peut-être deux ans. De par ce fait que ce soit notre quinzième année, nous allons faire quelque chose de spécial : deux chansons de chacun de nos cinq albums. Ça va être difficile car il n'est pas possible au groupe de ne pas jouer nos hits comme ''Carry On'' ou ''Nova Era''... Nous allons essayer de mettre à l'honneur les chansons de nos vieux albums. Nous désirons qu'à la fin de la tournée, chacune de nos chansons aient été jouées en concert. Ça va être difficile mais très bon pour nous. Nous avons l'intention aussi de faire un DVD, ce devrait être quelque chose de très sympathique.

nrvmag.com Nath-Urlich : Ok, nous avons en France, un groupe nommé Adagio qui a un chanteur brésilien.
Eduardo Falaschi : Gustavo ?
nrvmag.com Nath-Urlich : Oui, Gus Monsanto.
Eduardo Falaschi : Ok, Gus est un surnom. Oui, je vois de qui tu veux parler, c'est un grand chanteur et une bonne personne. Je connais des amis à moi qui le connaissent, pas moi. Ils m'ont dit que c'était un fantastique chanteur et quelqu'un de bien. Mais je ne le connais pas personnellement. Peut-être un jour, ce sera le cas…

nrvmag.com Nath-Urlich : A ce propos, connais-tu des groupes français ?
Eduardo Falaschi : Effectivement, j'ai différents contacts avec des groupes mais pas tant que ça. Évidemment, quand on est en tournée, c'est plus facile de connaître des groupes du pays où l'on réside. On rencontre des gens, ils nous donnent des CDS et ainsi on découvre des groupes mais je me souviens de Heavenly, je ne sais pas si le groupe existe encore…

nrvmag.com Nath-Urlich : Oui, le groupe est toujours là.
Eduardo Falaschi :
C'est un grand groupe. Il y a aussi Patrick Rondat, c'est un guitariste fantastique. Adagio, mais Adagio est un groupe français ? Avec que des musiciens français ? Oui, je crois que les instrumentistes viennent de différents pays.

nrvmag.com Nath-Urlich : Non, c'est un groupe français. Comment se porte la scène Metal brésilienne, Edu ?
Eduardo Falaschi : Ça a tendance à aller en s'améliorant. Par exemple, pour Angra, nous sommes un groupe de plus en plus connu là bas. Nous sommes certainement le groupe plus populaire au Brésil devant Sepultura. L'album ''Temple Of Shadows'' nous a permis d'avoir une très grande notoriété. Au Japon, par exemple, nous avons ressenti un engouement plus fort.

Au Brésil, nous avons effectué des concerts devant plus de dix mille personnes, nous tournons plus devant toujours plus de gens, c'est vraiment cool. Nous vendons beaucoup plus de CDs. Au Japon, nous avons participé à un festival à Tokyo où il y avait de grands groupes comme Slayer, Dio, Megadeth, Children Of Bodom, Arch Enemy... Je ne souviens plus du nom des autres groupes mais il y en avait beaucoup. Mais la surprise pour nous était la place que nous avions sur l'affiche : nous étions co-tête d'affiche, nous jouions devant Megadeth, et pourtant il y avait quantité de grands groupes. Nous avons été surpris de voir que des groupes importants jouaient avant notre prestation.
nrvmag.com Nath-Urlich : Ici, ''Temple Of Shadows'' est sorti en édition limitée avec un DVD. Va-t-il y avoir une édition spéciale aussi pour ''Aurora Consurgens''?
Eduardo Falaschi : Oui, nous allons sortir un autre DVD mais pas dans ce genre de packaging. Un DVD normal vendu seul.

nrvmag.com Nath-Urlich : Ok, j'ai vu la pochette de ''Aurora Consurgens'' sur le net et…
Eduardo Falaschi : Elle est troublante, non (Rires) ?

nrvmag.com Nath-Urlich : Oui, elle est étrange, en effet. Peux-tu expliquer ce que représente cette pochette, s'il te plait ?
Eduardo Falaschi : Ce livre dont je parle dans l'album, ''Aurora Consurgens'', contient 35 parties (chapitres). Cette peinture représente une des parties du livre. Ce dessin assez bizarre représente les désordres mentaux mais en réalité, comme c'est un livre secret, personne ne connaît véritablement la signification des différentes parties de ce dessin. Cette illustration n'est pas directe pour être comprise facilement. On aperçoit les idées mais on ne comprend pas tout ce qui est exprimé ici. On peut comprendre l'idée de dépression, de troubles mentaux. Ce livre étant secret, la peinture est donc assez mystérieuse. La pochette de cet album est très étrange, je pense comme toi. La première fois que je l'ai vu, je me suis dit " Quoi ? Qu'est-ce que c'est ? ", ça reste rude mais on a du mal à la définir... Deux personnes de connectées ensemble…

nrvmag.com Nath-Urlich : Ce sont des jumeaux de représentés ?
Eduardo Falaschi : Ce sont des gémeaux, des siamois. Deux frères emprisonnés dans le même corps. Même si la pochette est atypique, elle représente bien le sujet de l'album.

nrvmag.com Nath-Urlich : Quand prévoyez-vous de tourner en France ?
Eduardo Falaschi : Actuellement, nous allons faire des concerts au Brésil. Prochainement, nous allons en Asie. Puis nous allons en Indonésie, en Chine, et en Taiwan, puis nous retournons au Brésil, et continuons notre tournée. Nous pensons arriver en Europe en février prochain. Nous serons en Europe et en Asie en février, mars et avril 2007. Malheureusement en hiver, pour nous ce n'est pas trop bon de tourner durant cette période à ces endroits mais ça me fait très plaisir d'aller en Asie mais aujourd'hui je suis en France et j'en suis heureux, même si le temps n'est pas au mieux aujourd'hui.

nrvmag.com Nath-Urlich : Quel est le dernier CD que tu as acheté, Edu ?
Eduardo Falaschi : Le dernier album de Nickelback dont je ne me souviens plus du titre. Il est prestigieux, je l'aime beaucoup.

nrvmag.com Nath-Urlich : Si tu allais sur une île déserte, quels seraient les CDs que tu amènerais avec toi ?
Eduardo Falaschi :
Certainement, une bouteille d'eau. C'est ce que j'emmènerais sur une île déserte (rires). ''The Last In Line'' de Dio, ''Master Of Puppets'' de Metallica, ''Powerslave'' d'Iron Maiden et ''Born Again'' de Black Sabbath.

nrvmag.com Nath-Urlich : ''Born Again'' avec Ian Gillan ?
Eduardo Falaschi :
Oui, très bon album. Et ''Aurora Consurgens'' (Rires)… Non, c'est tout.

nrvmag.com Nath-Urlich : Merci beaucoup Edu et bonne continuation.
Interview : Nath-Urlich, Photo Edu (en haut) : David110869, Photos Live : @lex ''Live Shoot !'' Mitram
Infos + Official Website : http://www.angra-france.net

Lien chronique
:
2006-09-11


Angra ''Aurora Consurgens''